Contrary to folk and academic criticisms claiming that foreign presence leads to mimicry or cultural “pollution” (De Kloet, 2005), the findings suggest that in many cases global hip-hop resources are interculturally recruited and (re)analyzed according to their ability to promote practices rooted in local significance.ġ In this thesis I will argue that the term "Mumble Rap" fails to function as an accurate descriptor ofa new generation of mainstream American hip-hop artists, instead being used to mainly disparage its artists, sounds, and ideologies. This study uses Agha's emblematic figures of identity (2007) as a framework for bringing forth the following research question: How are intercultural processes of identity formation between local and foreign artists mediated by language in the Chinese hip-hop community? Data were gathered through interviews and lyric analysis, as well as recording-studio and live performance observations. During the past decade, relaxed economic regulations (Fang, 2006) and cultural allure have attracted several foreigners to China, many of whom have taken an active role alongside local enthusiasts in formulating a sense of Chinese hip-hop identity. In many ways, hip-hop in China is in the midst of that very struggle. As hip-hop mobilizes, it is common (and arguably necessary) for global hip-hop communities to struggle through purposeful, semiotically rooted dialectics over what constitutes “authentic” and respectable forms of local hip-hop identity (Pennycook, 2007 Omoniyi, 2009). The linguistic dimensions of globalized hip-hop cannot be understood simply as a byproduct of English as an American export. Que s’est-il donc passé pour que les autorités chinoises décident en l’espace de quelques semaines, de bannir le hip-hop des ondes nationales ? Avant de revenir aux origines de cette affaire, telle qu’elle a été rapportée par les médias chinois et internationaux, il nous faudra tout d’abord retracer l’histoire du hip-hop en Chine, de ses origines underground à sa récente commercialisation, ce qui nous permettra de mettre en évidence les mécanismes contradictoires de la censure par les autorités chinoises. Les invités des médias chinois doivent par ailleurs suivre des règles précises, ne pas « être en désaccord avec les règles du Parti, ne pas utiliser de langage vulgaire et ne pas avoir un niveau idéologique trop faible ». Le 19 janvier 2018, une courte dépêche de l’agence Sina indique que l’Administration générale de la presse, de l’édition, de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision (SAPPRFT), aurait par la voix de son responsable des relations publiques Gao Changli (高长力) interdit aux médias chinois de mettre à l’antenne des personnes tatouées (wenshen yiren 纹身艺人), des représen- tants de la culture hip-hop (xiha wenhua 嘻哈文化), des sous-cultures (ya wenhua 亚文化) et de la « culture de la démotivation » (sang wenhua 丧文 化). Des dizaines d’articles, de la BBC à l’Express en passant par le Time tentent d’expliquer l’étonnante censure du rap chinois voulue par les autorités communistes, après sa spectaculaire émergence ces dernières années dans les médias officiels. Le hip-hop chinois a récemment fait l’objet d’une couverture médiatique internationale importante.
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